John Donne: Poèmes « Pour qui sonne le glas »


« Aucun homme n’est une île, tout, complet en soi; tout homme est un fragment du continent, une partie du principal. Si une motte est emportée par la mer, L’Europe est moins, ainsi que si un promontoire était, ainsi que si un manoir de ton ami ou de ton propre était: la mort de tout homme me diminue, parce que je suis impliqué dans l’humanité, et donc ne jamais envoyer savoir pour qui les cloches sonne; il sonne pour toi., »

Dev dévotions lors d’occasions émergentes, »méditation XVII »

Ce sont peut-être les lignes les plus célèbres de L’œuvre de John Donne, d’autant plus qu’elles ont été utilisées au 20e siècle par Ernest Hemingway pour le titre de son roman For Whom The Bell Tolls). Il est souvent suggéré que les lignes proviennent de la poésie de Donne, mais elles proviennent d’une œuvre en prose, the Devotions on Emergent Occasions, et severall steps in my Sicknes, écrit en 1624 alors que Donne était doyen de St.Paul’s (un très grand honneur dans L’Église D’Angleterre)., Le livre exprime ses réflexions à la lumière de son très grave combat contre la fièvre pourprée (Warnke 9; Novarr 162).

Donne dédie cet ensemble de 23 courtes « méditations” en prose au Prince Charles, fils du roi Jacques Ier.L’aîné Stuart avait élevé Donne à cette haute position ecclésiastique et avait, essentiellement, fait la fortune de Donne. Mais ces œuvres ne sont guère les efforts crapauds d’un sycophant à la royauté; ce sont des pensées personnelles sur la nature de l’univers et la place de l’humanité dans celui-ci., Qu’ils seraient adressés au personnage royal qui a fourni sa nomination cléricale ne convenait qu’à L’époque de Donne.

la métaphore de la cloche est reprise dans cette méditation (numéro XVII) de la précédente, dans laquelle Donne, se souvenant de lui-même comme un homme très malade allongé dans son lit à la maison, racontait qu’il avait entendu le bruit de la cloche funèbre dans l’église voisine jour après jour. Se croyant proche de la mort, il s’imagine comme ces morts, passant de cette vie à la suivante., Cette fascination morbide est venue sur lui à cause de la solitude forcée, les gens autour de lui étant répugnant à venir près de lui par peur de l’infection. En entendant la cloche, il considère que, peut-être, ces gens ont « fait payer pour moi, et je ne sais pas cela” (cercueil 441). Cela le conduit à une réalisation métaphysique profonde, à l’image de ce qui remplit une grande partie de sa poésie (Coffin 440):

L’Église est Catholicike, universall, ainsi que toutes ses Actions; tout ce qu’elle fait, appartient à tous., Quand elle baptise un enfant, cette action concerne mee, car cet enfant est ainsi connecté à cette tête qui est aussi ma tête, et gravé dans ce corps, dont je suis membre All tout mankinde est d’un seul auteur, et est un volume; quand un homme meurt, un chapitre n’est pas torne hors du livre, mais traduit dans une meilleure langue.

dans la tradition catholique, toute l’humanité est liée dans le corps du Christ, et tous sont égaux devant Dieu; dans l’au-delà, il n’y a plus d’homme ou de femme, de juif ou de grec., La Bible déclare que « nous sommes plusieurs parties, mais nous faisons tous partie d’un seul corps en Christ” et qu’ « il ne devrait pas y avoir de schisme dans le corps; mais que les membres devraient avoir le même soin les uns pour les autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Maintenant, vous êtes le corps de Christ, et les membres en particulier. »

l’implication pour l’individu vivant sur Terre est qu’il fait partie d’un tout plus grand, de sorte que la cloche de la mort a une signification profonde et significative pour tous ceux qui l’entendent., Nous sommes tous dans cette vie ensemble et faisons partie du même plan divin, de sorte que la cloche fait un péage pour le bien de tous ceux qui ont des oreilles pour l’entendre.

Le péage pour la mort d’un autre est également un rappel à l’auditeur individuel pour mettre de l’ordre dans ses propres affaires dans le peu de temps restant avant sa propre mort. L’esprit civique qui vient de se voir comme faisant partie d’un tout plus grand fournit également une direction pour la charité volontaire en tant qu’expression de la dévotion spirituelle alors que l’on essaie de vivre selon les normes divines.

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