chimiorécepteurs respiratoires centraux et périphériques
la réponse des chimiorécepteurs centraux à l’hypoxie déprime en fait la ventilation, probablement en déprimant le métabolisme oxydatif dans le tissu neural. Les chimiorécepteurs périphériques sont situés dans la carotide (sinus carotidien) et les corps aortiques (arc aortique). Les corps carotides répondent à l’hypoxie artérielle en augmentant la cadence de tir du nerf sinusal carotidien., Les corps carotides sont connectés aux centres respiratoires du tronc cérébral, et toute la réponse respiratoire de la chimioréception périphérique provient d’eux. Les corps carotides ont un flux sanguin élevé et ne sont pas sensibles au CO ou à l’anémie. Les corps aortiques sont reliés aux centres cardiovasculaires dans le tronc cérébral, et ils sont responsables de la réponse cardiovasculaire aux facteurs chimiques liés aux voies respiratoires dans le sang artériel. Les corps aortiques ont un flux sanguin plus faible que les corps carotidiens, et ils sont sensibles au CO et à l’anémie., Les corps carotides sont de petits organes (1-2 mg) avec un flux sanguin énorme (1-2 l par minute pour 100 g de tissu). Leur consommation D’O2 par rapport au flux sanguin est négligeable, ce qui entraîne une petite différence artérioveineuse D’O2. Ils échantillonnent continuellement le sang artériel. Le mécanisme de sensibilité à l’oxygène des chimiorécepteurs périphériques semble impliquer directement le PO2 plutôt que le SO2., Les réponses des chimiorécepteurs respiratoires centraux et périphériques peuvent être résumées en indiquant que la variable détectée est le po2 artériel (PaO2); lorsqu’elle tombe en dessous de 50 mm Hg, les chimiorécepteurs centraux donnent une réponse métabolique non spécifique qui déprime la ventilation, tandis que les chimiorécepteurs périphériques stimulent la ventilation. Ainsi, toute la réponse stimulante à l’hypoxie réside dans les chimiorécepteurs périphériques., L’élévation du PaO2 au-dessus de la normale (∼100 mm Hg) n’a généralement aucun effet sur la ventilation puisque les chimiorécepteurs respiratoires semblent insensibles aux changements du PaO2 au-dessus d’environ 50-60 mm Hg.